Zone 31 (Atlantique, Centre-Ouest)

Partenaires du FIP Délice de la mer, Atlantique des eaux profondes, Fruits de mer des Caraïbes, Pêches de Marisa, Fruits de mer Omicron, et CeDePesca se sont engagés en faveur de la durabilité des pêcheries au filet dérivant et au chalut de corvina et d'acoupa au Suriname, et sont impatients d'apporter les améliorations nécessaires en collaboration avec d'autres parties prenantes de la pêche. 

Corvina (kandratiki, Cynoscion virescens) et acoupa lowfish (bang bang, Cynoscion acoupa) font partie des espèces de poissons commerciales les plus importantes au Suriname et sont pêchées par différentes flottes, notamment la flotte artisanale de filets dérivants et la flotte de chalutages industriels.

Au Suriname, les pêcheries au filet dérivant et au chalut de corvina et d'acoupa se déroulent entièrement dans les eaux de la zone économique exclusive du Suriname. La pêche au filet dérivant est pratiquée par des bateaux guyaniens ouverts et fermés utilisant des filets maillants qui ne sont pas ancrés au fond mais flottent avec la marée. En revanche, la pêche au chalut est pratiquée par des chalutiers de type Floride utilisant des chaluts à panneaux.

Il n'y a pas eu d'identification formelle des stocks pour Cynoscion virescens et Cynoscion acoupa selon leur répartition géographique ; cependant, on s'attend à ce que la biomasse du stock se déplace à travers les zones de pêche du plateau Brésil-Guyanes. Cela signifierait que les stocks sont très probablement partagés entre le Suriname, la Guyane, la Guyane française, le Venezuela (très probablement le long de la région vénézuélienne de la Guyane) et le Brésil (très probablement le long de la région brésilienne de Goiania). En 2019, une évaluation des stocks (Willems, sous presse) a été réalisée pour ces espèces à l'aide de données collectées en Guyane et au Suriname et d'une méthode adaptée aux situations de données insuffisantes. Les résultats indiquent que les deux espèces sont surexploitées. Cependant, en améliorant les mesures de gestion et les pratiques de pêche pour maintenir l'effort de pêche à des niveaux appropriés au Suriname et en renforçant la collaboration entre les pays de la région, les stocks pourraient être reconstitués à leur niveau optimal.

Ce FIP vise à résoudre les obstacles en matière de durabilité qui ont été identifiés lors d'une pré-évaluation du MSC menée en juillet 2020, et les partenaires du FIP sont désireux de joindre leurs efforts à ceux d'autres parties prenantes de la chaîne d'approvisionnement pour atteindre un statut certifiable pour les pêcheries.

La pêcherie évaluée est la pêcherie de thon à la palangre de StarKist dans l'océan Atlantique. La pêcherie cible le germon (Thunnus alalunga) thon, thon obèse (T. obesus) et l'albacore (T. albacares) thons. Les palangriers pélagiques battent pavillon de Taïwan, de Saint-Vincent, du Sénégal, du Panama et du Belize et pêchent en haute mer (et occasionnellement dans les ZEE nationales) dans l'Atlantique. La pêcherie est gérée au niveau régional par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (ICCAT) dans l'océan Atlantique.

La pêche du vivaneau rouge (Lutjanus campechanus) est l'une des plus importantes en termes de ressource d'échelle dans la région du golfe du Mexique (GM), étant la cinquième espèce de poisson avec une plus grande extraction à Campeche (González-de la Rosa, Sánchez et Arreguín-Sánchez, 1994; Gouvernement de l'État de Campeche, 2015).

Au cours de la décennie des années 70, la capture annuelle de vivaneau rouge dans cette même région était représentée à 93% par L. campechanus, sans signes de réduction du stock de population (Anderson et al. 2015). Au cours des années 80, González-de la Rosa et al. (1994), Monroy-García, Garduño-Andrade et Espinosa (2002), ainsi que Monroy-García, Arceo et Ríos (2004) ont déclaré que la ressource de vivaneau rouge était sous-exploitée et que la pêche se développait dans le nord du Yucatan , montrant une augmentation des captures annuelles de 1,800.0 4,500.0 à XNUMX XNUMX tonnes.

Au Mexique, il y a eu un maximum historique de capture de vivaneau rouge en 1993. Au cours de la période 1986-1996, 4,956.0 2000 t de la capture annuelle moyenne ont été enregistrées et de 2015 à 39.0, une diminution de 2,996.0 % a été observée avec une moyenne annuelle de 2018 XNUMX t. selon le CNP (XNUMX).

Malgré l'importance commerciale de cette ressource, il n'existe actuellement aucune étude sur la biomasse dans la région. Monroy García et al. (2002) ont estimé que cet indicateur est passé de 32,957.0 1984 t en 16,877.0 à 1999 51.0 en 1,271.0, soit 3,083.0 %, indiquant que cette population ne montre pas de signes de rétablissement. Ils ont également calculé un rendement maximal durable (RMS) de 1992 1,384.0 t/an. Enregistrement d'une capture de 1984 1999 t en 71.0, et d'une moyenne de 80.0 2013 t dans la période 2015-XNUMX, ce qui dépasse la CMS et donc il y a une forte diminution, signalant que les débarquements dans le golfe du Mexique (GM) ont diminué de XNUMX à XNUMX % d'ici XNUMX (Anderson et al., XNUMX).

Actuellement, dans les États mexicains, l'utilisation de cette ressource ne présente pas de réglementations spécifiques telles qu'un plan de gestion de la pêche, des fermetures de reproduction, des quotas ou des tailles minimales de capture, ce qui a influencé le déclin des populations et donc la disponibilité de cette ressource, étant donné que elle se détériore actuellement dans les états de Tamaulipas, Veracruz, Campeche et Yucatan et au niveau d'utilisation maximale durable à Tabasco (Anderson et al., 2015 ; CNP, 2018), le développement de stratégies de gestion de la pêche pour cette espèce, qui impliquer la pêche, le gouvernement, les organisations universitaires et de la société civile afin d'établir des normes pour une pêche responsable.

La ressource de crabe bleu soutient la deuxième pêche commerciale la plus précieuse de Caroline du Nord. Les débarquements moyens de crabe dur en Caroline du Nord depuis 1994 sont de 40 millions de livres avec une valeur moyenne à quai de 28 millions de dollars par an (NCDMF 2013), classant systématiquement la Caroline du Nord parmi les quatre principaux États de pêche au crabe bleu aux États-Unis. Coastal Heritage Seafood est un acheteur commercial et un transformateur de crabe bleu de Caroline du Nord, qui représente environ 15 % de la production halieutique chaque année. Il est dans leur intérêt de poursuivre un FIP complet dans le but d'obtenir la certification MSC.

Mesurée par rapport au référentiel MSC, la pêcherie dans son état actuel obtient de bons résultats dans deux des trois principes entourant la gestion et les impacts sur l'environnement environnant/les autres espèces. La pêcherie dispose d'un excellent système de gestion de l'État qui collecte à la fois des données dépendantes et indépendantes de la pêcherie, ainsi qu'un solide plan de gestion de la pêcherie avec une stratégie de récolte. La pêche présente également des prises exceptionnellement propres, 99 % des prises étant des crabes à carapace dure. Le 1% restant des prises comprend des crabes bleus connus sous le nom de carapace molle, des éplucheurs et des espèces non ciblées comprenant au moins dix espèces de poissons différentes et parfois une tortue à dos de diamant, une espèce préoccupante (et le principal moteur de Monterey Bay Seafood Watch red Éviter la notation).

Cependant, le principe du MSC axé sur l'état du stock cible et la stratégie d'exploitation est le point faible actuel de la pêcherie lorsqu'il est mesuré par rapport au standard du MSC, car au moment de la pré-évaluation basée sur les statistiques du stock de 2015, le stock semble être épuisé car à la fois l'adulte et les recrues sont tombés en dessous des niveaux d'abondance et de production de 75 % de l'État depuis 2012. Le protocole de gestion actuel de l'État n'inclut pas les points de référence traditionnels pour la détermination de la surpêche ou de la surpêche, et il n'offre pas non plus la possibilité d'évaluer l'efficacité potentielle d'un mesures de gestion susceptibles d'améliorer l'abondance du stock. Puisqu'il n'y a pas de programme d'observateurs indépendants pour la pêche au casier de crabe bleu de la Caroline du Nord, il n'y a pas de données récentes qui peuvent être utilisées pour caractériser la composition des prises, y compris pour documenter les interactions avec les espèces préoccupantes.

À l'heure actuelle, la pêcherie de casiers de crabe bleu de Caroline du Nord ne répond pas aux normes du MSC en ce qui concerne l'abondance des espèces ciblées, et en raison de l'absence d'un modèle analytique pour l'évaluation des stocks, il est impossible d'évaluer l'efficacité des mesures de gestion pour reconstituer le stock.

Le DMF NC a terminé, avec un examen par les pairs efficace, un modèle analytique pour l'évaluation des stocks qui permettra ce qui suit : une meilleure compréhension de la dynamique des populations de crabe bleu dans les eaux NC, le développement de points de référence, l'évaluation de l'état actuel des stocks et de la mortalité par pêche par rapport à ces points de référence, et l'évaluation des stratégies potentielles de reconstitution des stocks, si nécessaire. De plus, la Division des pêches maritimes de la Caroline du Nord prévoit d'élaborer et de mettre en œuvre une stratégie de pêche conformément au nouveau modèle d'évaluation.

La pêcherie ne respecte pas complètement les normes du MSC en matière d'engagement envers les principes et de mise en œuvre de l'approche de précaution (AP). Élaboré par la FAO (par exemple, le Code de conduite de la FAO pour une pêche responsable) en 1995, l'AP vise à protéger les ressources halieutiques des pratiques de pêche qui pourraient mettre en péril leur viabilité à long terme. Comme adopté dans le référentiel MSC, l'AP signifie être prudent lorsque les informations sont incertaines, peu fiables ou inadéquates et que l'absence d'informations scientifiques adéquates ne doit pas être utilisée comme une raison pour reporter ou ne pas prendre des mesures de conservation et de gestion. La pré-évaluation a identifié que le système de gestion de la Caroline du Nord n'incorporait pas explicitement les éléments de l'AP dans la politique de gestion des pêches. Lors de l'examen de ce FIP, l'équipe du FIP a déterminé que la prise de décision pour la pêche au crabe bleu n'a pas démontré l'utilisation de l'AP.