Ligne à main

Le poulpe est un produit de la mer d'exportation important en Indonésie, le pays étant classé parmi les quatre grands producteurs de poulpe au monde. Cette pêcherie est une pêcherie artisanale, néanmoins elle contribue de manière significative aux moyens de subsistance de la communauté. Les eaux de Sulawesi (zones de gestion des pêches 713, 714 et 715/zone FAO 71) couvrent plus de 50 % du produit national du poulpe, elles génèrent des revenus élevés pour les pêcheurs, mais les informations détaillées sur cette pêcherie ne sont pas bien connues, c'est-à-dire que les état du stock, non réglementé, non déclaré et indication de perte de valeur. Le FIP vise à mettre l'accent sur la cogestion entre les parties prenantes en développant une recherche scientifique adéquate pour soutenir la durabilité du stock et de l'écosystème en collaboration avec des universités et des organismes de recherche, comme base pour l'action de gestion à la fois au niveau national (par le biais d'un plan national de gestion des pêcheries de poulpe avec le ministère des Affaires maritimes et de la Pêche) et au niveau local avec la communauté. Cette combinaison devrait renforcer la participation communautaire à la gestion de la pêche, conduisant à une amélioration sous l’eau en 2027.

La pêche au poulpe dans l'Unité d'évaluation (UoA) est dominée par des engins de pêche traditionnels tels que la ligne à main et le harpon. Les pêcheurs utilisent de petits bateaux d'une jauge brute inférieure à 1 tonneau brut (GT) et, dans certains cas, pêchent sans bateau en glanant les poulpes près du rivage à marée basse. On estime que ce FIP couvre 300 pêcheurs dans plusieurs endroits : régences de Wakatobi, Selayar, Banggai Laut - Kepulauan, Luwuk et Tojo Una-Una. Ce FIP est dirigé par Yayasan Pesisir Lestari (YPL) et Blue Ventures, qui sont des ONG/OSC qui soutiennent la gestion communautaire des pêches : JAPESDA, FORKANI, FONEB, KOMANANGI, LINI, SFP, groupe de pêcheurs au sein de l'UoA. Ce FIP vise à relier le mouvement populaire aux parties prenantes au niveau national et devrait catalyser l’amélioration en atteignant les objectifs de ce FIP. 

La pêche artisanale à Santa Rosalía-Mulegé a considérablement diminué ces dernières années. Une grande partie de la baisse est due à l'effondrement complet de la pêche au calmar géant. Alors que la pêche au calmar déclinait, les pêcheurs artisanaux ont déplacé leurs efforts vers les espèces de limandes à queue jaune, de vivaneaux et de mérous, qui montrent maintenant des signes de surpêche.

La motivation pour entreprendre ce FIP est de permettre aux acteurs locaux d'améliorer le système biologique, social et économique associé à la pêche artisanale dans le corridor Santa Rosalía-Mulegé, afin que les pêcheurs et les autres personnes qui dépendent des ressources halieutiques soient incités à mettre en œuvre des changements positifs. , et peut en partager les bénéfices et jouir d'une meilleure qualité de vie. Nous croyons que cela est possible si les systèmes sont gérés pour une durabilité à long terme, en veillant à ce que les avantages soient propagés et appréciés par les générations futures.

Cette pêcherie artisanale multi-espèces de poissons a été sélectionnée pour un FIP car nous pensons qu'il est possible d'améliorer considérablement ses performances, certainement par rapport à ses conditions existantes, afin que les populations locales de poissons, les pêcheurs, les acheteurs et les consommateurs en bénéficient. La réalisation de cet objectif dépend de notre capacité à identifier les facteurs qui limitent ou empêchent la pêcherie existante de devenir plus productive, stable et résistante aux chocs externes et à identifier des mesures pour surmonter ces limitations. Cela dépend également de la volonté des pêcheurs locaux et autres d'adopter et de mettre en œuvre ces mesures, et de la probabilité qu'une fois mises en œuvre, ces mesures produiront les résultats souhaités. Nous croyons que ces résultats sont souhaitables et réalisables.

Les obstacles potentiels à la réalisation de la durabilité sont innombrables. Cependant, ces obstacles pourraient être surmontés parce que :

• Il existe une longue tradition de pêche en petits bateaux (« pangas ») dans le couloir Santa Rosalía-Mulegé ;

• Les pêcheurs locaux ont le potentiel d'influencer l'abondance, la survie et/ou la croissance des populations locales de poissons ;

• Les captures de limande à queue jaune, de vivaneaux et de mérous sont une importante source de revenus pour les pêcheurs locaux et la communauté de Santa Rosalía-Mulegé ;

• La communauté de pêcheurs du corridor Santa Rosalía-Mulegé est issue de milieux socio-économiques similaires ; leur capacité à pêcher (accès aux permis, équipements, etc.) et les facteurs physiques, biologiques, sociaux et économiques qui les affectent sont communs à tous ;

• Il existe un soutien potentiel parmi la communauté, les institutions, les partenaires du projet et les bailleurs de fonds du projet ; et

• Il existe des options viables pour améliorer la pêcherie dans des scénarios futurs probables.

Au cours de la pré-évaluation de la pêche, des discussions avec les pêcheurs locaux, des observations du comportement de pêche et des registres de capture, ainsi que des données d'échantillonnage collectées dans divers ports de pêche ont déterminé que la limande à queue jaune, le vivaneau et le mérou (représentés par huit espèces) dominent les captures dans le Santa Rosalía-Mulegé. couloir, capturé avec des hameçons et des lignes ("piola", nom mexicain local) et des filets maillants environnants ("chinchorro") comme engin de pêche.

Quatre unités d'évaluation (UoA) distinctes ont été identifiées pour faciliter notre plan de travail d'évaluation et d'amélioration des pêches :

• Ligne à main à queue jaune. Il y a un groupe de pêcheurs qui ciblent la limande à queue jaune avec des lignes à main. Ils n'utilisent pas les filets maillants les mêmes jours de pêche à partir des mêmes bateaux de pêche. La pêche locale à la limande à queue jaune cible les poissons d'une population dans tout le golfe de Californie, de sorte que la population réelle est plus grande que la zone géographique couverte par cette AP. La pêche à la limande à queue jaune n'a lieu que lorsque la limande à queue jaune migratrice se trouve dans la zone locale.

• Filet maillant à queue jaune. Un nombre distinct, mais plus petit, de pêcheurs cible la même population de limande à queue jaune décrite ci-dessus à l'aide de filets maillants, selon la disponibilité et l'abondance de cette ressource. Certains pêcheurs peuvent parfois passer des lignes à main aux filets maillants lorsqu'ils ciblent la limande à queue jaune, mais pas le même jour.

• Ligne à main Snapper. Les pêcheurs à la ligne s'attaquent aux vivaneaux, disponibles toute l'année, généralement lorsque la limande à queue jaune est moins disponible. Ils ne pêchent pas à la ligne à main d'autres espèces lors des mêmes voyages et ciblent parfois les vivaneaux et les limandes à queue jaune au cours du même voyage de pêche. Parce que les vivaneaux sont relativement territoriaux, le stock est grossièrement défini comme ceux qui se trouvent dans la géographie du SRMC.

• Ligne à main mérou. Une pêche à la ligne à main distincte a lieu selon la saison ou la disponibilité des espèces de mérous. Certains des mêmes pêcheurs passent d'autres espèces aux mérous, mais ne ciblent généralement que les mérous lors d'une sortie de pêche donnée. Parce que les mérous sont territoriaux, le stock est grossièrement défini comme ceux qui se trouvent dans la géographie de la zone SRMC.

Étant donné que ces 4 UoA représentent huit espèces exploitées par deux engins de pêche différents, par la même flotte de pêche opérant dans la même zone de pêche sous les mêmes unités économiques et permis de pêche commerciale, les recommandations fournies par l'AP pour chacune des 4 UoA ont été compilées et hiérarchisées. au sein de cette pêcherie multispécifique de poissons afin d'élaborer le plan de travail du FIP et de relever les défis de la pêcherie afin d'améliorer ses performances par rapport aux indicateurs des standards du MSC.

Bien qu'il soit nécessaire de continuer à mettre en œuvre un programme complet de surveillance des données de pêche pour des espèces et des engins distincts afin de détecter les changements dans l'abondance des espèces et d'évaluer la vulnérabilité des espèces afin de définir des mesures spécifiques et de limiter les menaces pour les plus vulnérables, en combinant les recommandations de l'AP pour ce la pêche multispécifique permettra 1) d'harmoniser ce FIP avec d'autres FIP qui sont mis en œuvre dans d'autres zones du golfe de Californie pour la même espèce, et 2) de faciliter l'adoption de mesures de gestion des pêches unifiées/cohérentes dans l'ensemble de la région du golfe de Californie .

Il est également prévu que la promotion et la mise en œuvre de mesures d'amélioration de la pêche pour cette seule UoA combinée bénéficieront indirectement à chacune des 4 UoA distinctes grâce à un effet d'entraînement potentiel, car des mesures seront prises pour les espèces les plus vulnérables.

Les mérous et les vivaneaux sont considérés comme des produits de la pêche importants en Indonésie, tant sur le plan écologique qu'économique. Ces poissons sont généralement pêchés par des pêcheurs à petite échelle qui opèrent dans les récifs voisins. Ainsi, entreprendre une pêche durable du mérou et du vivaneau est d'une importance primordiale pour leur approvisionnement continu. En tant que l'un des sites importants pour la pêche au mérou et au vivaneau à l'échelle nationale, la province de West Nusa Tenggara (NTB) a adopté en 2018 une gestion durable du mérou et du vivaneau par le biais d'un décret du gouverneur, en particulier pour la région de la baie de Saleh. Depuis lors, un suivi et une évaluation ont été menés pour s'assurer que le plan de gestion du vivaneau et du mérou a atteint son objectif. D'après le suivi, on sait que deux espèces principales ont dominé la pêcherie et sont devenues les produits d'exportation, à savoir le vivaneau de Malabar (Lutjanus malabaricus) et le mérou léopard (Plectropomus leopardus) qui sont capturés par la ligne à main et la palangre de fond.

La gestion des pêcheries de mérous et de vivaneaux dans la baie de Saleh a également inclus plusieurs réglementations, telles que la taille minimale légale, la taille des hameçons et des mailles, et l'intégration avec la gestion des AMP. Étant donné que la pêche ciblait deux espèces à petite échelle, les pêcheurs ne sont pas soumis à une licence et à un permis, ils n'ont qu'à enregistrer leurs bateaux auprès du gouvernement. Pour assurer sa durabilité ainsi que sa valeur marchande, le FIP abordera la stratégie de reconstitution des stocks, rédigera des règles de contrôle de l'exploitation et gérera (partiellement) l'habitat/l'écosystème (par exemple grâce à l'amélioration de l'efficacité de la gestion des AMP).

La pêche à la ligne à main est la plus importante en termes de recettes en devises. Les débarquements actuels sont d'environ 28,000 80 tonnes par an, dont 70 % sont exportés, principalement sous forme fraîche et réfrigérée. Ces exportations représentent environ XNUMX millions de dollars par an. 

La pêcherie cible les gros thons albacores de surface, qui, dans les pêcheries sans ligne à main, sont souvent associés aux dauphins. Même si les Maldiviens connaissent le potentiel halieutique de l'albacore, une pêche ciblée utilisant des lignes à main a débuté dans les années 1990 en réponse à l'implication du secteur privé dans les exportations de thon frais. Appâts vivants, souvent des scads (Sélar cruménophtalme, Décapterus macarellus) et balistes (Odonus niger), sont utilisés pour attirer et maintenir de grands bancs d’albacore. Des scads/balistes accrochés à des lignes à main avec des plombs sont utilisés pour capturer l'albacore et sont remontés manuellement. Les poissons sont tués immédiatement, branchis, éviscérés et saignés avant d'être stockés sur de la glace écaille.  

La pêcherie est très sélective, sans prises accessoires et pratiquement sans interactions négatives avec les espèces ETP.

Le champ d'application du FIP couvre l'ensemble de la pêche à la ligne à main des Maldives, pratiquée dans tout l'archipel, mais généralement limitée aux régions du centre-sud, du centre et du nord. Le segment de la pêcherie des Maldives fait partie du stock plus large d'albacore de l'océan Indien, mais cette pêcherie cible uniquement les thons adultes dans la ZEE des Maldives.

Sur les quelque 800 thoniers autorisés aux Maldives, environ 50 % ciblent exclusivement l'albacore à l'aide de lignes à main. Les licences de pêche sont renouvelées chaque année et gérées par le ministère des Pêches, des Ressources marines et de l'Agriculture des Maldives.